Dans un éditorial incisif publié par Emedia, Mamadou Ndiaye s’interroge sur la gestion des inondations au Sénégal, face aux pluies diluviennes du mois d’août. Il souligne le paradoxe d’un pays qui, malgré les prévisions météorologiques, semble perpétuellement pris au dépourvu face aux conséquences des intempéries.
L’eau, source de chaos récurrent
Ndiaye décrit un scénario de désolation : des ponts qui cèdent, des villages isolés par les eaux, des populations déplacées. Il dénonce l’impréparation chronique du pays et l’absence de solutions pérennes face à ce fléau récurrent. Un constat partagé par d’autres observateurs qui pointent du doigt l’échec de la gouvernance en matière de gestion des inondations.
Des réponses politiques insuffisantes
L’éditorialiste critique les interventions des différents régimes qui se succèdent, de Wade à Diomaye, en passant par Macky Sall. Il dénonce les opérations de communication et les effets d’annonce qui ne se traduisent pas par des actions concrètes et durables sur le terrain. Les visites présidentielles sur les lieux des sinistres, souvent médiatisées, sont perçues comme des gestes symboliques insuffisants pour répondre à l’ampleur du problème.
Un manque de vision à long terme
Mamadou Ndiaye pointe du doigt le manque de planification urbaine, l’urbanisation anarchique et la complaisance envers les constructions dans des zones à risques. Il appelle à une prise de conscience collective et à une véritable stratégie nationale pour transformer ce défi en opportunité de développement et de résilience.
L’eau, une alliée potentielle
Malgré les difficultés actuelles, l’auteur conclut son éditorial sur une note d’espoir, rappelant que l’eau, loin d’être une ennemie, peut devenir une alliée pour le Sénégal, à condition d’être gérée de manière responsable et durable.
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