Le ministère russe de la Défense a accusé, mardi, l’Ukraine de préparer une provocation visant à compromettre le sommet prévu entre les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump en Alaska le 15 août. Moscou affirme que Kiev planifierait une attaque à l’aide de drones et de missiles sur une zone civile densément peuplée ou un hôpital.
Accusations de Moscou avant le sommet russo-américain
Selon le ministère russe de la Défense, un groupe de journalistes étrangers aurait été conduit le 11 août dans la ville de Tchouhouïv, dans la région de Kharkiv, sous prétexte de réaliser des reportages sur les habitants des zones de front. L’objectif serait de filmer les conséquences de l’attaque planifiée par l’armée ukrainienne et d’en attribuer la responsabilité aux forces armées russes.
Moscou estime que cette « provocation du régime de Kiev » vise à créer un environnement médiatique négatif et à faire échouer les négociations russo-américaines sur la résolution du conflit en Ukraine. Le ministère russe de la Défense évoque également la possibilité de provocations similaires dans d’autres localités. Des discussions en ligne entre dirigeants internationaux sur l’Ukraine avaient eu lieu avant l’annonce du sommet. L’administration Trump avait envoyé un émissaire à Moscou quelques jours auparavant pour discuter de la guerre en Ukraine, comme le rapportait Senego le 6 août 2025.
La Russie pointe du doigt Kiev et l’Occident
« La provocation du régime de Kiev créerait les conditions et un environnement médiatique négatif pour faire échouer l’interaction russo-américaine sur la résolution du conflit en Ukraine, en attribuant l’entière responsabilité de l’attaque et des pertes civiles aux forces armées russes », indique le communiqué du ministère russe de la Défense. L’information, selon Moscou, proviendrait de « divers canaux ».
